Monte-escalier d'occasion : bonne ou mauvaise idée ? Ce qu’il faut vraiment savoir

Les monte-escaliers d’occasion sont une question qui revient souvent chez nos clients. Et c’est normal : un monte-escalier représente un vrai investissement. Même si, dans bien des cas, cet achat est indispensable pour retrouver de la mobilité, il n’est pas toujours évident de mobiliser un budget important. L’idée d’opter pour un appareil de seconde main peut donc sembler intéressante… mais est-ce vraiment une bonne affaire ? Pas toujours.

Tout ce qu’il faut savoir avant d’acheter un monte-escalier d’occasion.

La première chose à savoir, c’est que la majorité des monte-escaliers sont conçus sur-mesure. Cela signifie que chaque appareil est adapté à un escalier précis : longueur, pente, virages, largeur… Tout est pensé pour correspondre parfaitement à la configuration du propriétaire d’origine. Conséquence directe : un monte-escalier d’occasion n’est généralement pas compatible avec un autre logement, surtout lorsqu’il s’agit du rail, qui est l’élément le plus complexe à réutiliser.

Pour un escalier tournant, la réutilisation est quasiment impossible. On parle d’un taux de compatibilité de 0,1 %, tant il est rare que deux escaliers aient exactement les mêmes dimensions et la même forme. Même si vous parvenez à fixer le rail, il y a de grandes chances que l’appareil force, se bloque, soit inconfortable ou même dangereux. Pour un escalier droit, c’est un peu plus simple, mais les contraintes restent nombreuses : rail trop court ou trop long, pente différente, modèle trop encombrant… Un rail droit peut parfois être ajusté, mais cela demande du travail, de la main-d’œuvre et des vérifications, ce qui réduit fortement l’intérêt financier d’une solution d’occasion.

Le siège, quant à lui, peut parfois être réutilisé. Mais il s’agit de la partie la plus exposée à l’usure : revêtement abîmé, accoudoirs détendus, pivot qui coince, électronique vieillissante… Lorsque nous récupérons un appareil, il est courant que le siège ne soit plus exploitable. Et même lorsqu’il l’est, cela ne change pas fondamentalement le prix total d’un monte-escalier neuf, surtout pour les modèles tournants qui commencent autour de 7.000 €. Sur un modèle droit à 3.500 €, une solution d’occasion permet parfois d’économiser quelques centaines d’euros, mais rarement davantage.

Il faut aussi être très prudent avec les monte-escaliers vendus sur 2ememain, Leboncoin ou Marketplace. Dans plus de 90 % des cas, l’appareil sera inutilisable dans un autre escalier que celui d’origine. Pour un tournant, ce taux grimpe à 99,9 %. Même pour un droit, l’appareil n’est presque jamais réinstallable tel quel. Certains clients pensent faire une bonne affaire à 200 ou 300 €, mais finissent par découvrir qu’il manque des pièces, que le rail est incompatible, ou que l’appareil n’est plus aux normes. Et s’il faut ensuite faire appel à une entreprise pour l’installation, la main-d’œuvre et la mise en service coûtent souvent plus cher que le monte-escalier lui-même.

En résumé, un monte-escalier d’occasion n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire. Ce n’est pas impossible, loin de là, mais il faut savoir exactement ce que l’on achète et être conscient des limites. Chez FreedHome, nous installons des monte-escaliers d’occasion lorsque c’est techniquement faisable et lorsque l’état du matériel le permet. Cela dépend entièrement de notre stock et des appareils récemment récupérés. C’est rare, mais pas irréalisable.

Pour toutes ces raisons, il est toujours préférable de demander l’avis d’un spécialiste avant d’acheter un appareil de seconde main. Dans certains cas, la location d’un monte-escalier droit peut être une alternative plus économique, plus sûre et plus rapide à mettre en place qu’un appareil d’occasion. Chez FreedHome, nous vous conseillons toujours en toute transparence pour trouver la solution la plus adaptée à votre budget, à votre escalier et à vos besoins.